Face au diabète

Le diabète de type 1

Le diabète de type 1 se développe chez l’enfant et les adolescents, à la suite d’une réaction auto-immune qui détruit les cellules du pancréas produisant l’insuline. Ce type de diabète représente entre 10 et 15 % des patients diabétiques.

Pour des raisons encore inexpliquées, le nombre de cas de diabète de type 1 ne cesse d’augmenter d’année en année.

Le traitement du diabète de type 1 repose sur la prise d’insuline afin de compenser l’insuline absente. Même si les performances des nouvelles insulines se sont nettement améliorées, la prise d’insuline n’est toutefois pas l’équivalent de l’insuline physiologique ; c’est pourquoi apprendre à maintenir un équilibre  optimal entre les doses d’insuline, la nourriture consommée et l’activité physique pratiquée reste un volet essentiel du traitement.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque du diabète de type 1 sont mal connus. Une prédisposition héréditaire augmente, mais de façon très modérée, le risque de développer ce type de diabète. Les spécialistes ont également suggéré la possibilité d’une infection virale comme facteur déclencheur. En l’absence de connaissances suffisantes, il est donc actuellement difficile de prévenir le développement de ce diabète.

Comment reconnaître les signes de la maladie?

Les symptômes du diabète de type 1 peuvent apparaître progressivement ou brutalement et peuvent être plus ou moins intenses selon les individus. Les plus fréquents sont :

  • perte de poids inexpliquée
  • soif inhabituelle
  • fatigue inexplicable
  • envies fréquentes d’uriner
  • vision trouble
  • cicatrisation lente
  • des picotements ou une perte de sensation au niveau des extrémités (mains et pieds)
  • modification du caractère
Le diagnostic

Une simple analyse de sang permet de mesurer la glycémie, c’est-à-dire, de mesurer le taux de glucose dans le sang. Le diagnostic du diabète devra être confirmé par une deuxième analyse.

Le médecin peut également demander une analyse de tolérance au glucose. Cette analyse consiste à boire une boisson riche en glucose et à mesurer la glycémie deux heures après la prise.

Le traitement

Le traitement du diabète de type 1 repose sur la prise d’insuline afin de compenser l’insuline absente. Même si les performances des nouvelles insulines se sont nettement améliorées, la prise d’insuline n’est toutefois pas l’équivalent de l’insuline physiologique ; c’est pourquoi apprendre à maintenir un équilibre  optimal entre les doses d’insuline, la nourriture consommée et l’activité physique pratiquée reste un volet essentiel du traitement.

Le diabète de type 2

Le diabète de type 2 apparaît le plus souvent chez les adultes plus âgés lorsque l’insuline produite n’est plus utilisée efficacement par l’organisme. Toutefois, ces dernières années ont vu l’augmentation des cas de diabète de type 2 chez de jeunes enfants.  Le diabète de type 2 se développe progressivement et ne provoque généralement pas de symptôme dans les débuts de la maladie. Par contre, les facteurs de risque favorisant son développement sont mieux connus et il est possible d’agir sur certains de ces facteurs.  Il est donc important de connaître les symptômes et les facteurs de risque afin de dépister ou prévenir le diabète le plus tôt possible.

Le traitement du diabète de type 1 repose sur la prise d’insuline afin de compenser l’insuline absente. Même si les performances des nouvelles insulines se sont nettement améliorées, la prise d’insuline n’est toutefois pas l’équivalent de l’insuline physiologique ; c’est pourquoi apprendre à maintenir un équilibre  optimal entre les doses d’insuline, la nourriture consommée et l’activité physique pratiquée reste un volet essentiel du traitement.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque comprennent entre autres :

  • avoir un parent proche atteint de diabète ;
  • avoir plus de 45 ans ;
  • avoir eu un diabète durant une grossesse
  • avoir mis au monde un bébé de plus de 4,2 kilos ;
  • avoir une surcharge pondérale et, plus particulièrement, lorsque celle-ci se concentre autour de la taille (en Europe, un tour de taille supérieur à 80 cm pour la femme et 94 cm pour l’homme est un signal d’alerte) ;
  • avoir de l’hypertension ;
  • avoir un taux élevé de cholestérol ;
  • avoir un style de vie sédentaire ;
  • la présence d’un syndrome d’ovaire polykystique.
Les symptômes

Les symptômes du diabète de type 2 sont en général absents dans les débuts de la maladie et pourront apparaître progressivement au fur et à mesure de la progression du diabète. Les symptômes les plus fréquents sont :

  • soif inhabituelle
  • fatigue inexplicable
  • envies fréquentes d’uriner
  • vision trouble
  • cicatrisation lente
  • des picotements ou une perte de sensation au niveau des extrémités (mains et pieds)

Si  l’un des symptômes mentionnés ci-dessus, ne pas hésiter à consulter un médecin traitant et lui demander son avis.

Les autres diabètes

Il existe d’autres formes de diabète moins connues que le diabète de type 1 ou le diabète de type 2.

Le diabète gestationnel apparaît au cours de la grossesse et disparaît généralement après l’accouchement. Le diabète gestationnel peut causer certaines complications, mais lorsque ce type de diabète est pris en charge et équilibré correctement, la grossesse peut être menée à terme sans problème.

Le diabète LADA (latent auto-immune diabetes in adults) est une forme de diabète identifiée relativement récemment. Diagnostiqué à l’âge adulte, souvent entre 30 et 40 ans, ce diabète est une maladie auto-immune comme le diabète de type 1, mais à évolution plus lente vers l’insulinodépendence. Aux premiers stades de la maladie, les patients atteints de diabète LADA sont souvent diagnostiquées à tort comme ayant un diabète de type 2. La présence d’anticorps anti-GAD (anti-glutamate décarboxylase) permet de poser le diagnostic de diabète LADA et de le différencier du diabète de type 2.

Les complications

Le diabète est une maladie grave dont les complications peuvent être fatales pour la personne diabétique.

L’hyperglycémie (c’est-à-dire un taux trop élevé de glucose dans le sang) chronique endommage les vaisseaux sanguins et les nerfs et affecte certaines parties du corps, en particulier les reins, le cœur, le cerveau, les yeux ou les pieds. Il n’existe pas encore, malheureusement, de remède pour guérir le diabète.

Maintenir la glycémie à un taux le plus proche de la normale, avoir une activité physique régulière et une alimentation équilibrée et variée sont donc essentiels pour prévenir le développement des complications.

Le traitement du diabète de type 1 repose sur la prise d’insuline afin de compenser l’insuline absente. Même si les performances des nouvelles insulines se sont nettement améliorées, la prise d’insuline n’est toutefois pas l’équivalent de l’insuline physiologique ; c’est pourquoi apprendre à maintenir un équilibre  optimal entre les doses d’insuline, la nourriture consommée et l’activité physique pratiquée reste un volet essentiel du traitement.

La rétinopathie diabétique

Dans le cas de la rétinopathie diabétique, ce sont les petits vaisseaux de la rétine qui sont endommagés par le taux élevé de sucre dans le sang. Deux problèmes majeurs peuvent survenir : soit ces vaisseaux se rétrécissent et se bouchent, soit ils laissent s’échapper des fluides qui provoquent un œdème de la rétine ou des substances lipidiques qui forment des exsudats secs.

La dégradation de ces petits vaisseaux se fait tout d’abord sans que le patient diabétique ne s’en rende compte. Lorsque le patient constate un trouble de la vision, le stade de la rétinopathie est déjà avancé et il est alors difficile de traiter le problème. C’est pourquoi il est important de faire un dépistage le plus tôt possible par un spécialiste. Le médecin traitant demandera donc à son patient diabétique de consulter tous les ans un ophtalmologue afin qu’il vérifie le fond de l’œil.  Comme pour toutes les complications du diabète, la prévention passe par une bonne gestion du diabète afin que le taux de sucre dans le sang soit le plus proche de la normale.

Les complications du pied

L’hyperglycémie chronique endommage les vaisseaux sanguins et les nerfs, tout particulièrement ceux des membres inférieurs. Ce problème est grave et peut conduire à une amputation. Il faut se rappeler que le diabète est la première cause d’amputation d’origine non accidentelle. La protection des pieds est donc très importante pour les personnes souffrant de diabète.

Trois types de lésions peuvent survenir et avoir des conséquences graves pour le pied : 

  • la neuropathie endommage les nerfs, particulièrement ceux des pieds et des jambes
  • l’artériopathie rétrécit les vaisseaux sanguins qui apportent oxygène et énergie dans les différentes parties du corps
  • les déformations du pied survenant lors d’un changement dans la structure osseuse du pied

A chaque visite médicale, le médecin examinera l’état de santé des pieds du patient diabétique afin de vérifier :

  • l’absence de plaies, d’irritation ou d’infection
  • la forme du pied et la présence de déformations
  • les pouls du pied
  • la perte de sensibilité tactile à l’aide d’un monofilament (une petite tige de nylon souple)
  • les réflexes ostéo-tendineux en percutant le tendon d’Achille et de la roture à l’aide d’un  marteau médical
Les maladies cardio-vasculaires

Saviez-vous qu’entre 70 et 80% des patients diabétiques meurent de maladies cardio-vasculaires. Pour réduire les risques, les études ont montré qu’un contrôle minutieux de la glycémie afin de la maintenir au niveau le plus proche possible de la normale, est aussi important que de contrôler la pression artérielle et le taux de cholestérol.

Une activité physique d’au moins 30 minutes par jour permet également de réduire les risques ainsi que l’arrêt de la cigarette. Le fait de fumer seulement 5 cigarettes par jour double le risque d’une maladie cardiaque. 

Enfin, quelques habitudes de vie pour maintenir la tension artérielle dans les bonnes limites : réduire les matières grasses, arrêter de fumer, surveiller la consommation de sel et d’alcool, avoir une activité physique régulière, perdre du poids si nécessaire afin de ne pas être en surpoids et gérer efficacement le stress.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

Les accidents vasculaires cérébraux, dont les facteurs de risque sont le diabète, l’hypertension, un taux de cholestérol élevé, la cigarette et la sédentarité, représentent la troisième cause de décès.

On parle d’accident vasculaire cérébral ischémique lorsqu’une obstruction empêche l’irrigation sanguine d’une région du cerveau. En cas de rupture d’un vaisseau sanguin avec hémorragie, il s’agit d’un accident vasculaire cérébral hémorragique.

A l’apparition des symptômes suivants, alerter immédiatement le service d’urgence :

  • soudaine confusion, difficulté d’élocution ou de compréhension ;
  • faiblesse musculaire ou engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe, sur un côté du corps ;
  • troubles de la vision d’un oeil ou des deux yeux ;
  • difficulté à marcher, vertiges, perte de l’équilibre ou manque de coordination des mouvements ;sévères maux de tête sans raison apparente.
L’insuffisance rénale

Courez-vous le risque de développer une insuffisance rénale ? Oui, si vous avez du diabète, une maladie coronarienne, si vous faites de l’hypertension ou s’il existe un antécédent dans votre famille. N’hésitez pas à vous informer auprès de votre médecin.

Si vous êtes diabétique, votre médecin traitant vous prescrira au moins une fois par an, des examens de sang et d’urine afin de vérifier le bon fonctionnement des reins. Il recommandera également le maintien de la glycémie et de la tension artérielle au niveau les plus proches de la normale  afin de diminuer le risque de développer une maladie des reins.

Cependant, seul, le médecin ne peut tout accomplir ; il a besoin de la coopération de son patient afin que celui-ci préserve sa santé. Suivre ses recommandations concernant le mode de vie, prendre avec soin ses médicaments tels que prescrits par le médecin, sont tout aussi importants pour la réussite du traitement et pour éviter les complications très graves. La consommation de sel, d’alcool, et le tabagisme sont à surveiller tout particulièrement.

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Les bons gestes

Prendre soin de ses pieds au quotidien

Pourquoi est-ce si important pour les personnes diabétiques?

Les complications du diabète peuvent entraîner un certain nombre de problèmes graves pour les pieds pouvant conduire à une amputation. Le diabète est la première cause d’amputation d’origine non accidentelle. La protection des pieds est donc très importante pour les personnes souffrant de diabète.

Quelques gestes importants :

• Prendre l’habitude d’examiner quotidiennement l’état de ses pieds, sous un bon éclairage. Au besoin, demander à quelqu’un de le faire ou utiliser un miroir.

• Afin d’éviter les brûlures, tester la température de l’eau du bain avant de tremper les pieds. Éviter l’utilisation de bouillottes.

• Après le bain ou la douche, sécher soigneusement les pieds, surtout entre les orteils. Appliquer une crème hydratante sauf entre les orteils.

• Couper les ongles au carré après le bain ou la douche. Arrondir avec une lime à ongles. En cas de neuropathie, les faire couper par un pédicure-podologue.

• Faire examiner régulièrement ses pieds par le médecin.

• Toujours porter des chaussures afin d’éviter de se blesser en marchant pieds nus.

• Cors, durillons, petites plaies, ongles incarnés, crevasses sont des petits problèmes qui exigent des soins particuliers. Il vaut mieux consulter un pédicure-podologue que de les traiter soi-même.

• Garder ses chaussures en bon état : des talons usés modifient la posture et la façon dont le poids du corps est réparti sur les points d’appui du pied.

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